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SRA

" Stel et Atana ont été séparés par un destin cruel ... ironie du sort, c'est leur pire ennemi "la paterne" qui cherche a les réunir pour mieux les détruire. Mais la force du désir qui pousse Stel vers Atana est telle que rien ne semble pouvoir stopper notre héros dans sa quête.

Après une longue traversée du désert, Stel atteint les limites de la petite ville de Sra, toujours suivi des trois hypototems (sorte de drones espions). Le coeur de Stel bat plus vite ... la rumeur circule en effet qu'une nouvelle papesse est apparue au monastère de Sra.

Sra est un village "olofène", ce qui signifie : réservé aux hommes déliés..."

Voici comment s'engage le dernier épisode des aventures de Stel et Atana.

La quête onirique de Stel, à laquelle la Paterne est de moins en moins étrangère, l'amène devant la nouvelle papesse de Sra, qu'il soupçonne être Atana. Tel un Sysiphe qui semble atteindre la vérité pour tomber plus profond encore dans les mystères qui lui tiennent lieu d'existence, Stel parcours un enchevêtrement de dimensions où la réalité se rêve sur plusieurs niveaux. Stel, Atana, esclaves, pions d'échiquier sur lequel s'affrontent la Paterne et Maître Burg, combat pour la sauvegarde ou la main mise sur Edena, la planète paradis.

Après avoir maintes fois lu ce dernier tome du cycle d'Edena, et relu les autres cycles de l'Incal et du garage hermétique, plusieurs commentaires me sont (humblement) venus à l'idée. Je vous les livre tels quels, comme un appel à débats et polémiques :

- Il me semble indéniable que le cycle d'Edena, tout comme ceux de l'Incal et du Major, s'inscrit complètement, du point de vue de sa structure, dans la pensée Moebusienne qui consiste à nier toute réalité. Ou, autrement dit, à distribuer une dite "réalité" sur plusieurs niveaux interconnectés de manière à brouiller les pistes pour l'esprit du lecteur qui, par essence, cherche à construire une unité organisée, une signification tangible au scénario. C'est un fait, le cerveau n'aime pas être perdu, il cherche à construire tout raisonnement sur une base, une référence. Dans l'oeuvre Moebusienne, cette référence n'existe pas (autrepart que dans l'esprit de Gir lui-même). Les mondes restent constamment déstabilisés-déstabilisants. Ils demeurent une vrai nourriture, laissent une vrai place pour l'imagination du spectateur.

- Du fait de cette multiplicité infinie des univers de Moebius, je me plais souvent à imaginer que les héros des cycles comparés ici pourraient être co-existants. Parvenu à ce stade de l'oeuvre, il ne me paraitrait pas surprenant de voir un John Difool avoir une conversation avec le Major, avec Stel ou avec Gir penché sur sa table à dessin, au détour d'une rencontre fortuite ou pas. Je crois que je trouverai ça follement exitant, non , pas vous ?

imaginez : Stel : " bonjour, je suis Stel, je cherche une femme portant le nom d'Atana", Gir : " désolé, connais pas, mais peut-être qu'un homme pourrait vous aider, il est descendu dans un hotel de l'anneau rouge, il se fait appeler le "Major". Stel : " je vous remercie, votre aide m'est précieuse". Gir : " prennez tout de même garde, la tension est grande entre le bakalite et la sphère techno..."

poilant, non ? ... Bref,

- Ceci pour dire que, comme le ton avait été donné dans le garage hermétique, précisé dans l'Incal et confirmé dans le cycle d'Edena, le message mystico-technologique du penseur Moebius porte la négation de toute dimension, le progrès technologique n'est qu'illusion, une vaste supercherie qui tend à nous éloigner de l'intérieur imaginaire. Il n'est ni haut, ni bas, ni certitudes, encore moins de références.

E.ANTON

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